Voiture

Route la plus chère du monde : quel pays détient ce record ?

Imaginez une route jonchée de vues à couper le souffle, traversant des paysages aussi variés que fascinants, mais dont le coût de construction défie l’entendement. C’est en Norvège que se trouve la route la plus chère du monde, une prouesse d’ingénierie qui relie les îles de l’archipel des Lofoten. Avec ses tunnels sous-marins, ses ponts suspendus et ses chaussées serpentant entre les montagnes et la mer, cette route incarne le luxe de l’infrastructure.

Ce projet pharaonique a nécessité des investissements colossaux, atteignant plusieurs milliards d’euros. Chaque kilomètre de cette route est un témoignage de l’audace humaine face à la nature.

A lire en complément : C'est quoi le numéro VIN ?

Les critères pour déterminer la route la plus chère

Pour évaluer quelle route mérite le titre de route la plus chère du monde, plusieurs critères entrent en jeu. Le coût total de construction, la complexité du projet, la longueur de la route, ainsi que les défis techniques et environnementaux rencontrés sont autant de facteurs décisifs.

Exemple emblématique : La Nouvelle Route du Littoral

L’un des exemples les plus frappants est la Nouvelle Route du Littoral, située sur l’île de La Réunion. Cette infrastructure monumentale est devenue un symbole de sophistication et d’ingénierie moderne. Voici quelques chiffres clés pour mieux comprendre :

Lire également : Meilleure voiture hybride : rapport qualité/prix idéal pour 2025 !

  • Coût total : 2 milliards d’euros
  • Longueur totale : 12,3 kilomètres
  • Longueur ouverte à la circulation : 8 kilomètres

Un investissement colossal

Le coût de cette route dépasse l’entendement. Pour chaque kilomètre, les dépenses atteignent des sommets inédits. La Nouvelle Route du Littoral est ainsi devenue la référence en matière de construction routière onéreuse. Ce projet colossal, débuté en 2015, a été financé en partie par l’État à hauteur de 420 millions d’euros.

Contexte et enjeux

Les raisons du coût exorbitant sont multiples. La nécessité de combiner durabilité et sécurité face aux éléments naturels a exigé des solutions techniques de pointe. Le chantier a aussi été marqué par des enjeux politiques complexes, avec des personnalités comme Didier Robert, ancien président de la région Réunion, et Huguette Bello, actuelle présidente du Conseil Régional, jouant des rôles clés.

Le pays détenteur du record

La France détient donc ce record grâce à la Nouvelle Route du Littoral, située sur l’île de La Réunion. Cette infrastructure colossale, véritable prouesse d’ingénierie, est devenue la route la plus chère du monde.

Située dans l’océan Indien, La Réunion fait partie intégrante du territoire français. La Nouvelle Route du Littoral, qui s’étend sur 12,3 kilomètres, a coûté la somme astronomique de 2 milliards d’euros. Ce projet titanesque, débuté en 2015, a été conçu pour remplacer l’ancienne route, fréquemment sujette aux éboulements et aux intempéries.

Les chiffres clés du projet

  • Coût total : 2 milliards d’euros
  • Longueur totale : 12,3 kilomètres
  • Longueur ouverte à la circulation : 8 kilomètres

Les défis techniques et environnementaux rencontrés ont nécessité des solutions innovantes et coûteuses. La construction de cette route a mobilisé des ressources considérables, avec une contribution de l’État s’élevant à 420 millions d’euros.

Les acteurs clés

Didier Robert, ancien président de la région Réunion, a joué un rôle majeur dans le lancement du projet. Toutefois, le projet n’a pas été exempt de controverses, Didier Robert étant impliqué dans une enquête préliminaire. En juillet 2021, Huguette Bello, nouvelle présidente du Conseil Régional, a repris les rênes du projet.

Les raisons du coût exorbitant

Le coût pharaonique de la Nouvelle Route du Littoral s’explique par plusieurs facteurs. Les défis techniques liés à sa construction sont considérables. La route, construite au-dessus de l’océan, repose sur des piliers géants, certains atteignant 30 mètres de hauteur. Cette configuration nécessite une technologie et des matériaux de pointe, entraînant des coûts élevés.

Les conditions climatiques de l’île de La Réunion imposent des contraintes supplémentaires. Les cyclones fréquents et les fortes vagues de l’océan Indien exigent des infrastructures résistantes, augmentant ainsi les dépenses. Les protections contre les éboulements, les digues et les ouvrages de stabilisation ont aussi contribué à alourdir la facture finale.

Les acteurs et les financements

Didier Robert, ancien président de la région Réunion, a été un acteur clé dans le lancement du projet. Son implication a été déterminante, bien qu’entachée par une enquête préliminaire. En juillet 2021, Huguette Bello a repris la présidence du Conseil Régional et, par conséquent, la supervision du chantier.

L’État a aussi joué un rôle fondamental en apportant une contribution de 420 millions d’euros. Ce financement indispensable a permis de surmonter les obstacles financiers rencontrés au cours des différentes phases de construction.

Un projet controversé

Malgré son ambition et ses promesses de sécurité routière, la Nouvelle Route du Littoral n’a pas échappé aux critiques. Les associations environnementales et certains élus locaux ont dénoncé les impacts écologiques et les dépassements budgétaires. La route, bien que déjà partiellement ouverte à la circulation, continue de susciter des débats passionnés sur son utilité et sa gestion financière.

route coûteuse

Comparaison avec d’autres routes coûteuses

La Nouvelle Route du Littoral, avec ses 2 milliards d’euros pour 12,3 kilomètres, se distingue nettement dans le paysage des infrastructures routières mondiales. À titre de comparaison, d’autres projets ambitieux se profilent, mais aucun ne rivalise avec ce record.

Exemples de routes onéreuses

  • Aux États-Unis, l’autoroute Interstate 405 à Los Angeles a nécessité un investissement de 1,6 milliard de dollars pour une longueur de 16 kilomètres après sa rénovation.
  • En Chine, le viaduc de Danyang-Kunshan, bien que principalement ferroviaire, inclut une section routière et a coûté près de 8,5 milliards de dollars, mais s’étend sur 164,8 kilomètres.
  • En Europe, le tunnel routier Gotthard en Suisse, long de 57 kilomètres, a représenté un investissement de 12 milliards de francs suisses, soit environ 10 milliards d’euros.

Ces exemples montrent que le rapport coût/kilomètre de la Nouvelle Route du Littoral est sans égal. La France, à travers l’île de La Réunion, détient donc ce record mondial.

Considérations économiques et techniques

La comparaison avec d’autres projets routiers souligne la spécificité de celui de La Réunion. Les défis techniques, les conditions climatiques et les exigences de sécurité ont contribué à cette inflation des coûts. Ce projet unique en son genre illustre les enjeux colossaux auxquels les infrastructures modernes doivent faire face, tout en posant des questions sur la gestion des finances publiques et la priorisation des investissements.